Descente Dordogne

Aujourd’hui c’est déjà la dernière étape et il paraît que c’est la fête des libellules. Alors bonne fête les libellules, vous avez partagé notre voyage, vous êtes très jolies dans votre robe bleue et verte (cf photo) nous vous aimons beaucoup. L’etape est longue nous avons décidé de partir tôt et miracle nous décollons à 9h04. Le ciel est chargé mais la température est idéale. Nous arrivons très vite à Castelnaud et son imposant château (photo) qui est d’après nos experts le dernier château medieval construit en France. Quelques coups de rame supplémentaires et c’est le très beau village de Beynac qui apparaît (photo), lui aussi incrusté dans la falaise et dominé par son château. Nous ne faisons pas de halte faute de temps, on y reviendra. Le voyage continue sur une rivière qui est toute à nous, plus de canoe, plus de kayak, plus de Gabare, et avec la disparition des « touristes » ce sont les animaux qui réapparaissent en masse. Beaucoup de hérons, de cygnes et de milans sans compter les libellules. Nous avançons bien et nous pouvons nous permettre une pause baignade à 11h00 au cours de laquelle les garçons inventent un nouveau jeu : lancer une pierre en hauteur puis essayer de la toucher en lancant une deuxième pierre un peu après (photo sur laquelle vous pouvez voir Boris et ses 2 pierres). A midi nous trouvons une table en bois pour manger notre sandwich. L’après midi est toujours aussi sereine, nous sommes à Siorac à 14h00. Le loueur nous hèle de la rive pour payer la location de bateau de Tristan. Encore 1km et nous sommes à l’embarcadere de canoë -raid. Nous sommes un peu fourbus mais contents d’en avoir terminé. Le voyage a été conforme à nos previsions :150!km en 7 jours. Nous soldons nos comptes (Grace à Tricount) et faisons nos adieux à Tristan qui va faire du stop pour retrouver sa voiture à Beaulieu. Voilà un beau voyage se termine mais en appelle d’autres. Nous sommes très heureux de l’avoir partagé avec vous et vous remercions pour vos commentaires, drôles, poétiques, encourageants et parfois un peu sarcastiques. Le jury n’a pas pu vous départager et a décidé d’offrir à tous les commentateurs cette photo d’une magnifique bouteille d’alcool de noix présente par le non moins magnifique Boris. Au revoir à tous et à bientôt pour d’autres aventures.

En ce 6em jour de descente de la Dordogne, nous sommes saisis par une sensation étrange : celle de faire de plus en plus corps avec la rivière Espérance. Nous sommes devenus des Gabariers descendant notre lourd chargement dans des bidons, les libellules nous sont tellement familiere qu’elles se posent maintenant sur nos chapeaux ou sur nos épaules pour faire un petit bout de chemin avec nous, nous guettons le moindre frémissement de la rivière pour frayer notre chemin parmi les bancs de gravier, Boris est devenu un véritable expert de l’accouplement des libellules qu’il a même vu s’accoupler en plein vol et enfin aucun poisson frayant dans la rivière n’echappe à nos yeux d’expert. Boris (encore lui) a même reconnu un brochet à sa moustache. Délire me direz vous, c’est parceque vous ramez trop fort ou que vous abusez du vin de noix, je vous laisse à vos commentaires. D’ailleurs nous décidez d’attribuer des prix pour nos commentateurs les plus assidus, les plus pertinents et les plus drôles..... la bataille va être féroce, il y a du vin de noix en jeu. Le jury se réunit demain après-midi.

Un petit retour sur la soirée d’hier qui après le repas au snack du camping s’est prolongée par une balade nocturne au petit village de Montfort où se trouve le beau château vu de la rivière hier. 1,5 km de marche sur une petite route bordée de noyers et d’un paysage campagnard d’oú émanait des senteurs multiples, d’herbe coupée mais aussi d’animaux. En arrivant à Montfort petit village en pierre (photo) c’est l’odeur du figuier et du chèvre feuille qui nous saisit. Nous faisons le tour des remparts du château, mais il est bien sûr inaccessible, nous empruntons alors le chemin scabreux des pêcheurs pour avoir une vue plongeante sur la Dordogne mais elle est à peine visible entre les broussailles. Déconfits, nous nous rabattons alors sur l’Angelus (photo), rien de religieux dans ce lieu mais une excellente bière qui nous redonne de l’energie pour redescendre à la lumière de la frontale.

Bon venons en à l’etape du jour : départ à 10h10 (décidément c’est dur de faire mieux). Un départ dans le calme (nous sommes les seuls sur l’eau) et sous le soleil, le paysage au début sans grand intérêt devient superbe à partir de la pause baignade de 11h00 au pied d’une falaise puis c’est l’arrivée magique à la Roque Gageac, ville médiévale incrustée dans la falaise (photos). Mais nous ne sommes plus seuls, la rivière est couverte d’embarcations de toutes sortes : kayaks, canoës et bien sûr Gabares qui promènent leur cargaison de touristes. Nous arrivons à la plage de Vézac à 12h00 au camping la plage où nous avons réservé, nous avons fait à peine 15km mais ce sera suffisant pour aujourd’hui, cet après-midi c’est tourisme avec la visite de La Roque Gageac puis des jardins suspendus de Marqueyssac. Les jardins sont au dessus du camping mais il faut faire 2 km et 190 m de dénivelé pour les atteindre. C’est une magnifique demeure du milieu du 19em avec un toit en lauze qui pèse 500 tonnes et un immense parc de 2km de long composé essentiellement de buissons de buis qui ont l’age de la maison (150 ans) et sont taillés avec goût et originalité (cf photos). Au belvédère le point de vue sur la Dordogne et la Roque Gageac est saisissant. Le bilan de la journée c’est 12km de canoë - kayak et ......12 km de marche à pied.

A demain pour la dernière journée 

Comme prévu le croassement des grenouilles nous a  »bercé » toute la nuit, et pour compléter l’ambiance quelques moustiques nous ont asticotés. Nuit difficile donc et réveil un peu tardif, nous réussissions qd même à partir à 10h00. Ce matin  les kayaks sont pilotés par Messieurs Radou père et fils qui se tirent la bourre. Boris a trouvé un joli nom pour qualifier nos trois embarcactions, ce sont les 3 poivrons : rouge, jaune et vert. Rien à signaler pour cette matinée sinon qu’il fait moins chaud et que c’est plus facile de pagayer dans ces conditions. À midi nous avons bien avancé et nous décidons de faire un plouf sur une belle plage puis de nous photographier par 3 (photos) et enfin de manger notre casse croûte. Des tapis de fleurs aquatiques odorantes nous entourent (photo). En début d’après midi nous repartons avec Boris dans le canoë - cargo dont vous pouvez apprécier le chargement (photo), le vent se lève et rajoute une difficulté supplémentaire à notre progression mais nous avançons malgré tout. Après le pont de Grolejac (photo) le paysage change, les falaises refont leur apparition (photo), puis c’est le château de Montfort (photos) qui se détache en haut de la falaise, vision impressionnante de ses immenses murailles en pierre à l’aplomb de la rivière. Nous sommes proches du but mais nous prenons notre temps car le décor est grandiose, à l’arrivée au camping de la Bouysse à Vitrac la Plage fait face à deux superbes falaises de calcaire (photo). Nous avons fait 22km il est 15h00, il est temps de s’arrêter. Très bon accueil au camping, le rituel de l’installation est rodé et ne dure pas longtemps avec toutefois un aléas : Philippe a perdu le bouchon de son matelas tout confort, il était presque résolu à dormir sur la dure mais la barwoman lui sauve la mise en lui trouvant un bouchon en liège parfaitement adapté. Voilà pour cette belle journée qui en annonce d’autres.

a demain 

Ce matin nous nous avons été réveillé par des grondements sourds vers 7h00, Philippe a été le plus vif et a sonné le branle-bas car le ciel était menaçant et il valait mieux tout ranger dans les bidons avant le déluge. Nous sommes prêts à 8h15 et nous dirigeons vers le bar pour prendre un café et manger les croissants achetés la veille. Il nous faut attendre un peu car l’ouverture n’est qu’à 8h30. Finalement tous les randonneurs (à la rame) se retrouve au bar car ça menace de plus en plus et c’est le seul abri. Bien nous en a pris car la pluie finit par tomber et nous sommes bien installer pour prendre notre petit dejeuner et pour attendre que l’orage se calme. La patronne nous donne des nouvelles du pêcheur photographié au milieu de la Dordogne hier : il a pris un brochet de 90cm de long, elle nous montre la photo, c’est impressionnant. L’orage se calme et le ciel bleu réapparaît : nous partons vers 10h00. 

Nous changeons de config aujourd’hui : 2 groupes sont formés : Mireille, Jean Marie et Jean Claude prennent un canoë et un kayak et vont tenter de faire les 3 dernières étapes en 2 jours. Philippe, Boris, Tristan et Dominique prennent un canoë et 2 kayaks et font le parcours prévu. Les bagages de chacun sont repartis en conséquence. Nous convenons de faire l’etape du jour ensemble mais les 3 « pro » prolongeront l’etape au delà de Cazoulè. La matinée est sereine à part un virage un peu serré du canoë - cargo de Philippe et Dominique qui provoque une entrée d’eau non désirée. Il faut faire une halte pour vider le canoë sous peine de prendre l’eau « définitivement « . La promenade se poursuit parmi les fleurs aquatiques et les falaises (photos), nous entrons dans le « pays de l’homme » et l’on aperçoit de plus en plus de grottes dans la falaise qui longe la rivière dont certaines sont visitables en bateau (photo). A midi nous trouvons une belle plage en dalles de calcaire, nous devorons notre sandwich et nous faisons un thé pour nous désaltérer (photo). L’après - midi Philippe et Dominique s’essaient au kayak tandis que les 2 jeunes prennent les reines du canoe. Nous rencontrons de plus en plus de maisons de maître en pierre sur les rives de la rivière. Nous passons à proximité de Souillac puis de la base de loisirs du Quercy. Il y a plus de monde sur la rivière maintenant. À Souillac Tristan descend du canoë pour courser un troupeau d’oies sauvages qui faisaient tranquillement la sieste sous le pont. Mais le canoë continue sa course, Tristan parvient qd même à remonter dedans. Sacré client...... quelques méandres plus loin nous arrivons à Cazoulès et le camping de La Borgne, il est 16h00, nous avons fait 22km, il est temps de s’arrêter après des au revoir déchirants à nos 3 compère.

Très bon accueil au camping dont le tarif est « normal ». Le village est loin (1,5km) aussi sommes nous très contents de trouver tout sur place (épicerie, snack). Comme dans les deux camping précédents il y a une piscine pour nous rafraîchir ce qui est bien agréable par cette forte chaleur. Nous campons tout prêt de l’eau (photo) ce qui a des avantages : vue, surveillance des canoës mais aussi des inconvénients : insectes et grenouilles dont nous allons je pense apprécier le croassement cette nuit.

a demain 

Y

Encore une très chaude journée en ce vendredi 5 juillet qui commence à 9h25 (nous progressons doucement mais sûrement dans l’heure de mise à l’eau). Mais avant cela notre page culturelle pour vous signaler que Carennac oú nous avons dormi hier est la patrie de Fénelon qui y a vécu de 1651 à 1685 et y a écrit « les aventures de Telemaque« . Pour nous petit changement de configuration Boris prend les commandes du kayak jaune et Tristan celles du second canoe. Philippe a lui adoptété une petite tenue sport (photo) avec un un simple foulard sur son corps d’athlète... la matinée se déroule sans encombre avec toujours bcp de hérons et de libellules et de temps en temps des poissons qui jaillissent de l’eau pour gober des insectes. Vers midi nous arrivons à Glujes où la Dordogne a creusé le causse avec de superbes falaises de calcaire erodées par la rivière (photo). C’est là que nous faisons la pause de midi initialement prévue à « l’oie qui fume » mais qui se termine finalement dans un snack à côté du tennis car il n’y avait pas que l’oie qui avait fumé (le restaurant était fermé). Nous sommes à mi parcours la chaleur est écrasante à la reprise même si sur l’eau il fait qd même plus frais que sur terre. Au bout d’une heure nous avisons une belle plage et après une très courte concertation nous nous arrêtons et piquons la tête dans l’eau. Elle est délicieusement bonne et rafraîchissant, cela nous fait un bien fou. Nous repartons ragaillardis et arrivons bientôt en vue du pont de Ste Sozy, repère pour le camping des Borgnes, cette fois bizarrement tout le monde est groupé pour l’arrIvée qui se déroule sans problème à 16h00 après 20 km de pagaie. La seule surprise c’est le prix du camping qui a doublé par rapport aux 3 premiers car ce soir c’est les vacances et le propriétaire du camping a décidé de fêter cela. Nous nous installons puis allons faire un tour à ce beau village du Lot mais pourvu seulement d’un bar tabac et d’une épicerie - pressé - boulangerie. Il est 19h00 et c’est bientôt l’heure de dîner après discussion nous décidons de réserver au restaurant « la terrasse «  situé sur l’autre rive avec une vue imprenable sur la Dordogne. Philippe muni de son smartphone se charge de l’opération et nous voilà parti à pied pour rejoindre le restaurant 1km plus loin. Arrivés sur place nous constatons avec joie que nous avons une place sur la terrasse extérieure ce qui n’était pas prévu à la réservation mais ce n’est pas la seule surprise : les menus ne sont pas du tout les mêmes et notre Philippe, confus, s’aperçoit qu’il a bien réservé à « la terrasse » mais à..,.,,,,,,Saintes. Quelques sarcasmes s’en suivent mais l’affaire est sans gravité puisque le choix est excellent. Voilà pour cette superbe journée qui se termine par la vue d’un pêcheur à la ligne au milieu de la Dordogne avec le causse en fond d’ecran (Photo).

A demain

Chaude journée aujourd’hui, même le portable s’est arrêté pour cause de température trop élevée. Nous avons un nouveau kayakiste Tristan qui nous a rejoint à 8h30. Vous pouvez le voir sur les photos en compagnie de son copain Boris. Une journée tranquille où nous avons pu profiter des jolies fleurs blanches qui pullulent sur la rivière (photo), des hérons qui nous regardent passer (photo) et des jolies libellules bleues (photo). Nous déjeunons sur îlot très agréable et nous apercevons que nous sommes déjà aux 2/3 du parcours. Une photo pour vous présenter les deux intrépides dans leur canoë vert (photo) puis les 2 kayakistes professionnels (Mireille et Jean Marie) dans leur kayak rouge et finalement notre Fangio dans son kayak jaune (Tristan). L’arrivée au camping des eaux vives avait été finement étudiée mais tout le monde n’avait pas écouté : jean marie et Tristan s’embarque dans le toboggan de la chute d’eau et sont donc condamnés à la remonter pour arriver au camping (photo). Belle installation au camping (photo) et nos deux jeunes compères (photo) très heureux de se retrouver devisent devant la tente. comme nous sommes arrivés tôt (14h30) et qu’il fait très chaud l’après midi se passe au bord de la piscine.

le soir nous montons diner au joli village de Carennac avec vue sur la Dordogne.

a demain 

Le soleil est radieux quand nous émergeons de nos tentes mais il faut vite penser à se préparer car la journée s’annonce ardue avec une concentration de « rapides » dont le célèbre Malpas (ou mauvais pas). Juste un mot pour saluer le Salvador Dali (a cause des moustaches ) d’Argentat (auberge des Gabariers) qui a accepté de nous servir une très belle salade corrézienne à 21h30 alors que tout était fermé. Revenons à la journée d’aujourd’hui qui commence par le chargement des bateaux (2 gros bidons et 2 petits dans les canoës et 1 petit par kayak) puis leur descente à la rivière (photo). Les premiers coups de pagaie sont hésitants puis nous trouvons notre rythme et traversons Argentat (photo), très belle ville aux maisons de pierre. Peu après le Malpas se présente à nous avec un passage à gauche (recommandé) et un passage à droite (plein d’embuches et de cailloux). Nous nous présentons à gauche mais le canoë de tête (Boris et Jean Claude) après une valse hésitation se fait embarquer en marche arrière dans le passage de droite. Je vous laisse deviner la suite : cabriole et baignade heureusement stoppées par 2 jeunes pompiers. Les autres empruntent le passage de gauche tourbilloneux et mouvementé mais sans obstacle pour aller constater les dégâts finalement minimes. La journée se déroule ensuite sans encombre sur une rivière magnifique et reposante au milieu des pêcheurs à la mouche. Une halte au beau village de Monceaux (photo) pour acheter un excellent sandwich et nous continuons jusqu’a la pause de midi sur une plage accueillante (photo). Après Brivezac la rivière est moins sauvage (camping, habitations) et nous atteignons le rapide de Batut qui s’avère impossible à passer du fait du manque d’eau (déjà). Heureusement il y a un passage praticable à droite et puis c’est la belle arrivée à Beaulieu (photo) où une surprise nous attend. Une chute d’eau barre la rivière il faut emprunter le canal des Gabariers mais celui ci comporte un piège que nos 2 intrépides du matin ne vont pas rater. Malgré la grosse flèche qui indique un passage à gauche  par un toboggan d’une dizaine de mètres de long, ils choisissent de passer au centre par la chute d’eau de 80 cm de hauteur et miracle ils s’en sortent seulement avec le bateau rempli d’eau..... le canal des Gabariers rejoint la Dordogne un peu en aval du camping Hutopia où nous avons choisi de passer la nuit. Après une manœuvre délicate nous parvenons à rejoindre la plage d’arrivee des canoës et le camping. Enfin le repos il est 17h30...

Un petit tour dans la magnifique ville de Beaulieu et un repas bien mérité et c’est le repos après 27 km de rando.

A demain

C’est la journée du départ. Nous partons à 13h00 de Taussat avec le matériel pour une semaine de rando : sac à dos, tente, sac de couchage. Une incertitude comment allons nous transporter tout ce matériel dans les bateaux. Nous retrouvons Boris à Merignac à peine remis d’une nuit tourmentée.....puis nous prenons la direction de Libourne pour retrouver le reste de l’equipe (Rue vidalot , un nom prémonitoire pour une rando en bateau). Le trafic de Philippe est chargé et nous partons vers Siorac en Dordogne où notre loueur nous attend avec les bateaux. Finalement il faut 2 canoë et 3 kayaks pour mettre tout le matériel. Après avoir mis le matériel dans les bidons (4 gros bidons et 7 petits bidons à ne pas confondre avec les kayakistes) nous laissons le Traffic de Philippe à Siorac qui sera notre lieu d’arrivée. Après une photo bucolique  du rivage de la Dordogne c’est le Départ pour Argentat (point de départ de la rando) a 19h00, temps superbe paysage du Perigord noir magnifique . 

A demain